Usine de colles Noireault, puis chamoiserie Plantiveau

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Niort

Cette fabrique de colle est bâtie en 1858 pour Alexandre Noireault, docteur en médecine. On y fabrique de la colle à partir d'os d'animaux et de rognures de peaux, qui proviennent des tanneries et des mégisseries. Alexandre Noireault est déclaré en faillite en 1870. Le bâtiment est vendu à Jean-Baptiste Mousseau, négociant, puis vers 1890 à Jean Plantiveau, marchand de cuirs, qui semble le transformer en chamoiserie. La succession est prise par Henri Plantiveau en 1893. L'entreprise est vendue en 1912 à Margotton-Poussard, fabricant de gants à Saint-Florent, et les bâtiments sont agrandis vers 1915. Dans les années 1920-1925 y sont adjoints une maison et un atelier de ponçage des peaux. L'activité de chamoisage a cessé avant la Deuxième Guerre mondiale. Depuis, les locaux ont été le siège de diverses entreprises, qui n'ont fait que d'assez légères transformations (installation d'un nouveau monte-charge, aménagement de bureaux au rez-de-chaussée de l'atelier de fabrication, etc.). Ils sont actuellement désaffectés et en vente. 25 à 30 ouvriers travaillaient dans l'usine de colle.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1858, daté par source, daté par travaux historiques

L'atelier de fabrication est constitué de plusieurs corps de bâtiment imbriqués, construits en une seule campagne et formant, à l'intérieur, un espace unique. Le corps de bâtiment le plus élevé, abritant le séchoir au second étage, est en moellon enduit, à deux étages carrés et toit en tuile creuse ; le séchoir est aéré par des abat-vent fixés, pour les élévations latérales, entre huit poteaux de pierre de taille. Du côté ouest, un essentage de zinc a été apposé sur les abat-vent, vraisemblablement suite à l'abandon de l'activité de chamoisage. Du côté est se greffent perpendiculairement deux corps de bâtiment parallèles, en moellon laissé apparent, à rez-de-chaussée à demi-enterré et un étage carré. A l'intérieur trois piliers de pierre soutiennent la charpente en bois avec entraits et poinçons métalliques, du même type que celle du séchoir. Du côté ouest, un corps de bâtiment en appentis agrandit l'espace intérieur du rez-de-chaussée et du premier étage ; là encore des piliers de pierre supportent la charpente et les piliers du séchoir au-dessus. La cheminée en pierre de taille, de forme quadrangulaire, fait environ 20 m de haut. Un corps de bâtiment, partiellement en pierre de taille et en moellon, s'élève au sud du séchoir. Il a été très remanié pour être transformé en habitation locative depuis la cessation d'activité. D'anciens logements, en pierre de taille, à deux étages carrés, sont actuellement en ruine. L'ensemble des bâtiments est couvert de tuile creuse.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  3. Matériau du gros oeuvre : béton

    Mise en oeuvre : parpaing de béton

Toits
  1. tuile creuse, ardoise
Étages

2 étages carrés

Couvrements
  1. charpente en bois apparente
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Énergies
  1. Nature : énergie thermique

    Origine : produite sur place

État de conservation
  1. établissement industriel désaffecté
  2. mauvais état

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Niort , 51 rue Jean-Macé

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2000 BH 600

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